La graphistique a pour but d’authentifier des documents par l’analyse de l’écriture via des procédés scientifiques et reconnus. Loin de la graphologie qui aura tendance à s’intéresser aux dimensions psychologiques et physiologiques du scripteur, l’expert en écritures va se concentrer sur des éléments quantifiables et sur la comparaison avec des documents authentifiés pour remettre ses conclusions.

Le cabinet a collaboré, par le passé, avec d’éminents criminologues, Jean-Pierre De Cuyper (†), Docteur Honoris Causa en criminilogie et Willy De Cuyper, spécialisé en fraudes et contrefaçons, soutenu par un laboratoire, afin de proposer ses services de criminalistique appliquée dans le domaine de la recherche et l’analyse de fraudes en écritures (graphistique) et de contraçons.

Que regarde-t’on lors d’une analyse graphistique ?

On considère d’abord que tout le monde a une écriture différente. Même les très bons faussaires ne peuvent parvenir à une écriture ou à une signature contrefaite parfaite.

La vitesse d’exécution, le degré des courbes, l’inclinaison de l’ustensile d’écriture et les traits d’appui sont autant d’éléments sur lesquels l’expert en écriture va pouvoir distinguer un vrai d’un faux.

Pourquoi faire appel à un expert ?

Chacun d’entre nous a déjà dû signer ou rédiger des papiers importants. Malgré l’utilisation de plus en plus importante des traitements de textes, les documents ayant de la valeur (financière, légale ou autre) doivent encore être signés manuellement. En apposant notre signature, nous donnons notre consentement à un prêt, un achat, un chèque, une assurance ou pour des droits de successions. Jusque-là, tout va bien. Normalement, nous savons ce que nous signons. (ou voir « signature sous la contrainte »  => faire un lien vers « cas de délit »)

Le problème se pose lorsque quelqu’un remet en cause la véracité de la signature ou que l’on a des doutes à propos de son originalité.
L’analyse peut être demandée dans le cadre privé ou judiciaire. Dans le cadre d’une procédure judiciaire, l’expert doit être reconnu par le tribunal.

Exemples de cas de délit…

Signature sous la contrainte : que se passe-t-il lorsque nous signons sous la contrainte ou dans un état second ? Et bien, nous modifions imperceptiblement notre écriture et grâce aux techniques modernes, il est parfois possible de le prouver.

Signature décalquée : l’une des méthodes pour contrefaire une signature est d’utiliser un calque. Pour un néophite et à l’œil nu, il nous sera parfois impossible de voir la différente. Cependant des signes ne trompent pas, la vitesse d’exécution est saccadé et le papier calque aura laissé des résidus dans l’encre.

Faux en écriture : on aura beau s’entrainer, le naturel revient au galop et c’est aussi vrai pour notre manière d’écrire. La fatigue mécanique aidant, les experts sont capables de déterminer si quelqu’un est bien l’auteur d’un document en lui faisant recopier. Simple mais efficace.

Il existe encore un tas d’autres exemples de délits liés à l’écriture et si vous êtes confrontés à l’un d’eux, n’hésitez pas à prendre contact avec nous. (=> lien vers « contact »)